Ma mère est artiste, je suis « tombée dedans » quand j’étais petite !
Après une classe prépa littéraire, un Master de Management culturel et un embryon de doctorat, j’ai intégré en 2009 ma première compagnie de théâtre (&) So Weiter – Yan Allegret, où je me suis formée pendant deux ans, puis j’ai rejoint le metteur en scène Olivier Letellier pour structurer et codiriger le Théâtre du Phare au cours de sept belles années.
Parallèlement j’ai créé en 2013 le bureau d’accompagnement Les Aiguilleuses, avec mes amies Fanny Descazeaux et Sabrina Fuchs. Nous y avons conseillé quelques soixante-dix compagnies sur le développement de leurs projets.
En 2018 l’association Scènes d’enfance – ASSITEJ France m’a confié la réalisation d’une enquête nationale sur les conditions de production et de diffusion du spectacle vivant jeune public, un travail passionnant. Je suis actuellement coprésidente de cette association, dont je fais partie depuis sa création.
Depuis 2017 je collaborais avec l’autrice et metteuse en scène Estelle Savasta (compagnie Hippolyte a mal au cœur) et je codirigeais depuis 2019 la compagnie 8 AVRIL avec l’auteur et metteur en scène Thomas Quillardet.
La planification stratégique des étapes de production/diffusion. C’est un passage toujours intense et joyeux avec les stagiaires, une sorte de brainstorming/puzzle/cartographie qui permet de prendre de la hauteur, comme une respiration, pour envisager un projet de façon beaucoup plus sereine et réfléchie.
C’est d’ailleurs aussi mon sujet de prédilection en compagnie !
L’analyse des pratiques professionnelles. C’est mon ancienne partenaire Sabrina Fuchs qui m’y a initiée.
Le principe est assez simple : chaque stagiaire raconte brièvement une situation complexe qu’il ou elle a vécue au travail (par exemple dans la relation à un artiste, à un programmateur…), puis adresse une question à l’ensemble du groupe. Ce dernier choisit l’une des questions pour l’analyser en toute bienveillance. La personne qui l’avait posée, après avoir bien clarifié la situation pour le reste du groupe, écoute les retours des autres stagiaires en silence. Puis elle reprend la parole en fin d’exercice pour revenir sur les analyses entendues.
Cette méthode collective est vraiment très intéressante, elle se nourrit de la multiplicité des points de vue, de l’horizontalité des échanges, de la superposition des vécus de l’ensemble des stagiaires dans la manière d’appréhender une même situation donnée…
C’est un moment que la formatrice écoute en silence, certes, mais très enrichissant à son endroit également !
La « GISELLE… » de Samantha van Wissen et François Gremaud, un petit bijou que j’ai justement découvert à la Manufacture CDCN de Bordeaux en octobre dernier, lorsque je suis venue pour la première fois animer cette formation de diffusion/production à CONFER. J’ai adoré ça, c’est très simple, très drôle, très décalé et très poétique en même temps.
Bien sûr j’ai vu d’autres belles propositions depuis, mais de tout ce que j’ai découvert cette saison, je crois que c’est mon vrai coup de cœur.
