Aurélie Armellini

Intervenante pour la formation en médiation culturelle

Son parcours

Après différentes expériences professionnelles comme médiatrice culturelle dans des Centres Dramatiques Nationaux entre 2008 et 2012, Aurélie Armellini choisit d’approfondir ses connaissances des écritures théâtrales contemporaines pour la jeunesse, dans le cadre d’un Master Littérature Jeunesse. Son mémoire de Master 2 porte sur la construction de l’identité sexuée de l’enfant à travers la rencontre avec des pièces de théâtre contemporain pour la jeunesse. Ce premier travail de recherche la conduit naturellement vers un questionnement plus vaste sur le lien entre le devenir de l’individu et l’expérience esthétique que constitue la rencontre avec le théâtre. Finalement, ce qui l’intéresse est toujours cet espace de la médiation culturelle, alors, depuis 2014, elle questionne et cherche : Comment penser l’espace de la médiation culturelle pour qu’il soit un lieu d’interactions entre l’art, la vie et l’individu ? Pour qu’il soit un endroit où se questionnent, se rencontrent, s’observent des formes de vie, des devenirs ? Comment prolonger le pouvoir émancipateur de l’œuvre d’art dans cet espace de médiation culturelle ?

C’est au sein de l’association les araignées philosophes, qu’elle trouve des réponses. Elle y mène des expérimentations pour organiser la rencontre des publics (essentiellement des jeunes) avec l’art, et particulièrement les arts vivants et un travail de recherche théorique pour nourrir, questionner, inventer et (ré)inventer des « méthodes », des outils, des protocoles d’interventions pour habiter sensiblement ce territoire de la médiation culturelle.

Elle se qualifie aussi comme une chercheuse d’hors. Parce qu’elle aime se déplacer sans cesse, inventer en permanence pour observer les multiples dimensions du réel.

Son sujet de prédilection en formation

Penser à partir de la rencontre avec une œuvre d’art.

Son activité pédagogique préférée

L’invention collective avec contraintes.

Son dernier coup de cœur artistique

« Anatomie d’une chute » de Justine Triet.